La valeur des maisons en Belgique a augmenté d'environ 7 % en 2020, de 8 % en 2021 et de 7,6 % au cours des trois premiers trimestres de 2022. Le prix moyen d'une maison est aujourd'hui de 317 426 €.
Ces fortes augmentations de prix combinées à la demande toujours élevée de biens immobiliers placent les vendeurs dans une position de luxe. Voici quatre conseils pour tous ceux qui cherchent à acheter une maison.
Recherchez le prix de propriétés comparables
Connaître la valeur marchande de propriétés comparables peut vous aider à éviter de payer trop cher. Veillez donc à faire vos recherches.
Tout d'abord, déterminez à quoi ressemble la maison de vos rêves. Faites une liste de souhaits. Quels sont les éléments indispensables ? Dans quels domaines voudriez-vous faire des concessions ? Avez-vous vraiment besoin d'un garage ou d'une chambre supplémentaire ou pouvez-vous vous en passer ? En outre, les prix varient considérablement en fonction de la région dans laquelle vous cherchez. C'est une question d'offre et de demande. Autour de Bruxelles, la demande est généralement supérieure à l'offre. Cependant, il existe aussi de nombreuses autres régions où la population diminue, ce qui réduit la demande et donc la pression sur l'offre.
Faites un examen approfondi de votre situation financière
Ceux qui font leurs devoirs à temps peuvent aller plus vite par la suite en connaissant parfaitement leurs options financières à l'avance. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'inclure une condition suspensive, ce qui rend votre offre plus attrayante pour un vendeur.
Si vous ne savez pas encore combien vous pouvez emprunter, une telle condition suspensive peut toujours être ajoutée. Mais sachez qu'une offre claire sans une telle clause est toujours plus solide. Les vendeurs préfèrent la certitude et préfèrent donc généralement ce type d'offre lorsqu'ils ont le choix entre plusieurs offres.
Prenez donc rendez-vous à temps avec votre banque ou votre conseiller financier. En tant que conseiller de confiance, il peut vous aider et vous conseiller avec une expertise financière sur les options possibles. N'oubliez pas que si vous voulez bénéficier d'un prêt, vous devez souvent compter sur environ 20 % de fonds propres.
Remarque : les offres sont contraignantes. Si le vendeur accepte, l'offre ne peut pas être retirée sans conséquences. Si vous faites une offre sans conditions spécifiques et que vous découvrez par la suite que vous ne pouvez pas obtenir de financement, vous devrez annuler le contrat d'achat, ce qui entraînera des dommages et intérêts de 10 % du prix convenu dans la plupart des cas.
N'ayez pas peur de sous-enchérir
Combien devez-vous offrir une fois que vous avez trouvé une maison ? L'époque des enchères élevées est révolue. Commencez par une offre inférieure au prix demandé et continuez à négocier. C'est la méthode la plus courante. Le vendeur fixe le prix demandé et tout le monde peut enchérir. Le vendeur décide à sa discrétion des offres qu'il accepte ou non. Il ne doit pas toujours s'agir de l'offre la plus élevée. Il est parfaitement possible qu'un vendeur accepte une offre inférieure sans conditions suspensives, par opposition à une offre supérieure assortie d'un tas de conditions spécifiques.
Dans les années passées, les vendeurs aimaient travailler avec un prix de départ. Ce prix était généralement inférieur au prix demandé standard. L'idée était de laisser les gens enchérir les uns contre les autres de cette façon. Toutefois, à mesure que la pression sur le marché immobilier diminue, ces procédures deviennent plus rares.
Il arrivait également que le vendeur accepte d'accorder une option à l'acheteur. Ainsi, la propriété a été "réservée" pour l'acheteur. Dans les conditions actuelles, où la demande est si forte et où le pouvoir est donc entre les mains du vendeur, cela ne se fait presque plus.
Faites toujours une offre écrite
Même un accord verbal compte comme une offre officielle, bien que cela soit difficile à prouver par la suite. Veillez donc à ce que l'existence de votre offre soit incontestable et donc toujours écrite. Même une simple phrase suffit, pour autant qu'elle puisse être prouvée par la suite. Demandez toujours explicitement un accusé de réception.
Toutefois, il est conseillé d'utiliser un document légal auprès d'un notaire ou d'un avocat. Ces textes définissent ce qui se passe si l'offre est acceptée. Ils contiennent également de nombreux détails sur les conditions, de sorte que l'acheteur est mieux protégé et qu'il n'y a pas de place pour la discussion. Par exemple, ils indiquent souvent clairement que l'offre est conditionnelle, c'est-à-dire soumise à certaines conditions. Il peut s'agir, par exemple, de l'existence d'une contamination du sol, d'infractions aux règles de construction ou de dettes hypothécaires, l'offre devenant automatiquement caduque en cas de découverte d'une telle situation.