Nous le savons depuis plus longtemps qu'aujourd'hui. Votre argent sur votre compte d'épargne ne rapporte rien. Et cela ne changera pas immédiatement, rapportait récemment L'Echo. Au contraire, il n'y a aucune perspective de hausse des taux d'intérêt de l'épargne et l'inflation semble devoir augmenter. Alors quelles sont les alternatives pour éviter que vos économies ne s'évaporent ?
Les actions et l'immobilier sont considérés comme les placements les plus intéressants pour protéger son épargne de l'inflation. Frédéric Vandenhende d'Investr, une plateforme pour les investisseurs immobiliers, déclare ce qui suit dans De Tijd : "Si vous voulez protéger votre épargne de l'inflation, l'immobilier est la voie à suivre. Il n'y a pas seulement l'indexation des loyers, la valeur de votre bien évolue aussi avec l'inflation." Il conseille à tous ceux qui veulent d'investir dans l'immobilier non seulement de le faire avec leurs propres fonds, mais aussi de le financer par un prêt. Les taux d'intérêt sont historiquement bas. "Si votre rendement locatif net est supérieur aux intérêts que vous payez sur le prêt, vous bénéficiez déjà d'un effet de levier financier en premier lieu. De plus, l'inflation érode le remboursement du prêt."
Selon M. Vandenhende, le choix de la propriété est crucial pour en faire un investissement rentable. "La question la plus importante est de savoir si vous pouvez attirer le bon locataire pour la propriété. L'inoccupation est le glas de l'immobilier d'investissement. Fixez un loyer réaliste et visez un locataire stable", dit-il. Ceux qui surveillent ces éléments devraient être en mesure d'obtenir un rendement locatif de 3 à 5 %, selon M. Vandenhende. "Méfiez-vous des projets immobiliers qui promettent des rendements de 9 ou 10 %. Cela n'existe tout simplement pas. Soit le loyer n'est pas viable et il y a un risque de vacance, soit ils jonglent avec les chiffres", dit-il.
Selon M. Vandenhende, les prix de l'immobilier dans notre pays seront soutenus dans les années à venir par un marché locatif en pleine croissance. "Le marché de la location en Belgique a augmenté ces dernières années, passant de 25 à 29 % du marché immobilier, mais il est encore loin des 50 % des pays voisins. La location est encore considérée comme un marché marginal en Belgique, mais cela est en train de changer. Une nouvelle génération qui ne souhaite pas conserver son logement assurera une forte croissance du marché de la location", conclut-il.
Source : De Tijd